Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
« Après avoir menacé les départements d'arrêter un minimum national [pour la prestation spécifique dépendance] , Martine Aubry vient d'accepter, au Sénat, de ne pas le mettre en place à court terme », s'agace l'Association des directeurs d'établissements d'hébergement pour personnes âgées (Adehpa) (1), après le vote en première lecture, le 16 juin, au Sénat, de l'amendement présenté, par la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, sur le nouveau dispositif de la PSD (2), dans le cadre du projet de loi d'orientation relatif à la lutte contre les exclusions. Un amendement qui prévoit la possibilité de fixer, par décret, un taux minimum, à l'échelle nationale, pour chaque niveau de dépendance. Cela en raison des fortes disparités constatées dans le montant de la prestation, selon les départements (3). Toutefois, ces taux ne seront fixés que si les départements qui pratiquent des tarifs très bas ne modifient pas leur attitude, a précisé Martine Aubry. « Une fois de plus, les départements gagnent du temps » et « continuent à réa liser des économies », relève l'Adehpa, estimant que la ministre devra choisir entre « des accords byzantins avec les conseils généraux et les sénateurs »…
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