Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
« Les travailleurs sociaux ont observé que les réfugiés vivaient souvent de longues périodes de séparation avec leur famille... qui se comptent souvent en années. » Soucieux de comprendre en quoi cette séparation et la réunification familiale conditionnent l'insertion, le Service social d'aide aux immigrés (SSAE) a mené, en collaboration avec le Centre d'études et de recherches internationales (CERI), une enquête à partir des témoignages de 84 réfugiés (1). Celle-ci, qui sera rendue publique le 24 juin, lève le voile sur des populations mal connues car encore peu étudiées et sur leurs souffrances.En moyenne de deux ans, mais pouvant se prolonger pendant six ou sept ans, la séparation d'avec la famille crée une situation d'attente, d'incertitude, et de stress. Le réfugié est soumis aux aléas (vérifications d'identité, de filiation) de la procédure d'asile et de regroupement familial, à l'obtention d'un emploi et d'un logement. Il est généralement inquiet pour sa famille restée au pays et qu'il craint de mettre en danger, s'il lui écrit. Mais c'est cette même peur qui, liée à la souffrance de la solitude, motive la décision de la faire venir en France. « L'arrivée de la famille…
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