... et des praticiens dénoncent la culpabilisation des familles
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 1 min.
De son côté, revenant sur la nécessité d'ouvrir des lieux d'accueil de soir pour les 6-13 ans (1) et mettant actuellement en place une telle structure à Longjumeau (Essonne), l'association Intermèdes (2) dénonce, dans un courrier adressé aux ASH, « le risque de substitution parentale ». Son président, Laurent Ott souhaite en effet sortir de l'alternative entre le « ne rien faire » et « le retrait de l'enfant comme seule solution ». Mais, de manière plus générale, il s'insurge contre « l'image aujourd'hui incontournable de la pensée sur la famille : celle de la famille démissionnaire » et contre la tendance croissante à la pénalisation dont « le retour récurrent de la question de la suppression des allocations familiales est un exemple typique ». Or, « ce n'est pas en infantilisant et en pénalisant qu'on aidera des adultes à représenter et à incarner vis-à-vis de leurs enfants une position de responsabilité » , rappelle Laurent Ott. Il vaudrait mieux, selon lui, parler davantage des difficultés que rencontrent les parents à se considérer comme « valables » et mettre en place des structures de proximité pour soutenir la fonction parentale. Or l'association Intermèdes affronte…
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