Les centres sociaux, gestionnaires de la précarité ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 19.09.2017Lecture : 2 min.
Face à la montée de la précarité et souffrant d'un manque de moyens, les 1 650 centres sociaux, répartis en France, ne tendent-ils pas à devenir de simples prestataires de services ? Leur avenir, en tout cas, soulève de fortes inquiétudes chez les salariés et responsables, comme le met en évidence l'étude initiée par la Fédération des centres sociaux de France en vue du congrès qu'elle organise du 12 au 14 juin, à Strasbourg. Et que le Crédoc rend publique, aujourd'hui (1).
Nul doute que ces équipements de proximité, gérés à 70 % par des associations (et à 16 % et 13 % respectivement par des CAF et des municipalités) et traditionnellement identifiés comme des lieux d'animation sociale, éducative ou culturelle, sont particulièrement immergés dans la vie quotidienne des habitants des cités d'habitat social urbain (87 % sont implantés en ville) et en milieu rural. Et de fait, comme le montre d'ailleurs leur forte croissance (près de 500 agréés par la CNAF depuis 1986), ils catalysent « les tensions engendrées par les situations de précarité ». C'est ainsi que, parmi les changements…
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