Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 8 min.
Attirés par un mode de vie apparemment plus facile, un certain nombre de personnes en difficulté vont s'installer à la campagne. Qui sont ces « réfugiés de la ville » ? Quelles sont leurs motivations ? Leurs itinéraires ? Dans un rapport remis au ministère de l'Equipement, des Transports et du Logement et que les ASH ont pu se procurer, les sociologues de Fors-recherche sociale (1) ont tenté de cerner ce phénomène encore mal connu de la « délocalisation »de la pauvreté des villes vers le monde rural.
Brisant l'idée reçue selon laquelle les grands centres exerceraient une attraction certaine sur les populations en difficulté, le mouvement des villes vers la campagne suscite encore une certaine « incrédulité » auprès des différents responsables, d'aucuns le considérant comme marginal. Pourtant, s'il ne constitue pas aujourd'hui « un large mouvement de migration » et ne peut être lu comme un phénomène de société, il n'en est pas moins « un véritable phénomène sociologique », défendent Elizabeth Auclair, François Durand et Didier Vanoni,…
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