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Le travail social au singulier

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Est-ce la fin des travailleurs sociaux ? Oui, en tout cas, en tant qu'entité professionnelle, qui s'est peu à peu structurée idéologiquement et démographiquement depuis les années 60-70, affirme brutalement le sociologue Jacques Ion. Six ans après son ouvrage Le travail social à l'épreuve du territoire, le constat qu'il dresse sur l'évolution du paysage social n'est guère réjouissant (voir également notre interview). Devenus minoritaires, les professionnels estampillés se trouvent noyés dans la nébuleuse de l'intervention sociale où se côtoient, tout à la fois, bénévoles qui reviennent en force, diplômés de l'enseignement supérieur (métiers de la ville, de l'insertion...), agents des « petits boulots » et, désormais, les jeunes embauchés dans le cadre des emplois Aubry. Tandis que paradoxalement, le social se diffuse partout, puisque de nombreux métiers (policiers, enseignants...) doivent désormais avoir une compétence relationnelle, comme si «  le statut devenait une composante inutile, voire gênante de l'exercice professionnel  », ironise le chercheur. Contestés, débordés par l'extérieur, les travailleurs sociaux doivent en outre faire face à l'accroissement de la division du travail…
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