Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
La décentralisation de l'action sociale a 15 ans. Le 12 mai, l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée (ODAS) (1) a présenté un bilan quantitatif et qualitatif des évolutions à l'œuvre dans ce domaine. Entretien avec son directeur, Jean-Louis Sanchez.
ASH : Quelles sont les grandes lignes du bilan réalisé par l'ODAS ? J.-L.S. : D'un strict point de vue budgétaire, entre 1984 et 1997, la dépense annuelle nette d'action sociale départementale est passée de 38 à 78,5 milliards de francs. Plus précisément, de 1984 à 1989, la progression de la dépense a été inférieure à celle du coût de la vie. Puis, jusqu'en1995, on a assisté à une envolée budgétaire due, essentiellement, à la montée en charge du RMI, à l'application des accords Durafour et à la modernisation des équipements. Enfin, depuis 1996, pour des raisons conjoncturelles, l'évolution des budgets sociaux des départements marque le pas. Et cette situation devrait se maintenir en 1998. ASH : Quels enseignements peut-on tirer de ces 15 années en matière d'action sociale ? J.-L.S. : On observe, d'abord, qu'il existe un étroit parallélisme…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques