Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 7 min.
Confrontés à des objectifs quelquefois contradictoires, entre production économique et bien-être de la personne handicapée, les directeurs des centres d'aide par le travail s'interrogent sur le sens de leur action. Et mettent l'accent, une fois de plus, sur l'évaluation de la production sociale.
« Les centres d'aide par le travail sont menacés de suppression depuis qu'ils existent », affirme, un brin provocateur, Gérard Zribi, directeur général de l'Association des familles et amis pour l'accueil, les soutiens, l'éducation et la recherche en faveur des personnes handicapées mentales (Afaser) et président de l'Association nationale des directeurs de CAT (Andicat) (1). Une façon de rappeler que ces structures ont toujours été au cœur de débats dont les termes n'ont guère changé au fil du temps. Ainsi, selon Gérard Zribi, cela fait des années que les centres d'aide par le travail (CAT) sont soumis aux mêmes injonctions paradoxales : « Ils doivent accentuer leur rôle économique tout en acceptant un fonctionnement financier et des contrôles tatillons qui brident les possibilités de développement ce sont des établissements médico-sociaux,…
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