Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
Notre article sur les « free-lances du travail social » ( voir ASH nº 2063 du 20-03-98) suscite des réactions vives et très contrastées. Tout d'abord, face aux craintes que nous exprimions sur les risques que l'exercice en libéral n'institue un service social à deux vitesses, Monique Prudet, assistante sociale indépendante (1) tient à « mettre des choses au clair ». « Mis à part que la réception des particuliers est minoritaire dans l'activité », la population accueillie vient « de tous les milieux socio-professionnels », affirme-t-elle. « La grande différence avec la clientèle du service public tient au fait qu'il ne s'agit pas de personnes chronicisées dans la prise en charge sociale mais de personnes qui ont besoin de conseils [...] pour faire elles-mêmes le maximum de démarches[...] ». Soulignant, qu'elle peut les recevoir « à l'heure du repas ou jusqu'à 19 h », Monique Prudet ajoute que ces personnes « savent » qu'elles devront régler une consultation. D'ailleurs, « aucune n'a jamais refusé de me payer à la fin de la consultation, car en contrepartie, elles n'ont jamais perdu leur temps même... quand il n'y a “rien à faire” ». Et si elle reconnaît alors, comme nous l'indiquions…
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