Les problèmes éthiques liés au sida et au désir d'enfant
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 31.12.2017Lecture : 1 min.
Avec l'augmentation des cas de séropositivité et les progrès thérapeutiques qui permettent l'allongement notable de la survie et la diminution de la gravité des troubles, le sida tend à devenir une affection chronique. On constate donc, « chez les couples dont un membre, soit l'homme soit la femme, a été contaminé par le VIH, couples dits “sérodifférents”, une demande croissante et pressante de fonder une famille ». Des observations qui ont motivé l'avis commun du Comité consultatif national d'éthique et du Conseil national du sida (1), rendu public le 20 mars, sur « les problèmes éthiques posés par le désir d'enfant chez les couples où l'homme est séropositif et la femme séronégative ». Mais si la demande de ces couples apparaît légitime, selon les auteurs du document, « au moment où certains reprennent une activité professionnelle [...] et plus généralement au moment où il leur est enfin permis d'imaginer un avenir », les possibilités qui leur sont offertes et notamment les plus récentes, méritent encore la plus grande vigilance. La solution des rapports sexuels non protégés au moment de l'ovulation est ainsi « à proscrire », jugent les deux organismes, car elle présente un…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques