Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 3 min.
Le centre du Moulin Joly (1) - un lieu d'accueil et de soins pour les personnes en situation précaire touchées par le VIH, les hépatites et d'autres pathologies infectieuses - serait, selon son personnel, « menacé de disparaître ». « On nous reproche, semble-t-il, notre recentrage autour des publics en grande difficulté avec le développement d'une activité de soins. Ce qui n'était pas prévu au départ », explique Laurence Crépin-Lebond, responsable du service social du centre. Créé en 1993 (par un arrêté signé par Bernard Kouchner, alors ministre de la Santé et de l'Action humanitaire) et ouvert en novembre 1995 dans le XIe arrondissement de Paris, ce site pilote a effectué 2 676 consultations médico-sociales en 1997 (2). Actuellement, il bénéficie du statut de « centre expérimental » jusqu'à fin juin 1998. Or, affirment ses salariés, la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) de Paris, en charge du dossier, n'a encore donné aucune réponse sur sa pérennisation. En outre, dénoncent-ils, la subvention pour l'année 1997 n'a pas été versée. A la DDASS, on se justifie en expliquant que le centre dispose de « crédits non utilisés ». Quant à son avenir, on…
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