Exclusions : réactions contrastées au programme triennal
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 04.06.2017Lecture : 2 min.
Le programme triennal de prévention et de lutte contre les exclusions, présenté le 4 mars en conseil des ministres (1), suscite des réactions contrastées. Du côté des associations de chômeurs et du comité de chômeurs CGT, qui manifestaient le 7 mars à Paris, on estime que si ce programme comporte « des avancées positives », il est loin d'être suffisant. Et l'on réclame, une nouvelle fois, une revalorisation des minima sociaux. En revanche, parmi les associations de solidarité, on se montre plutôt satisfait même si l'on entend rester prudent. Il est vrai que les associations avaient été échaudées, l'an dernier, avec l'abandon, pour cause de dissolution de l'Assemblée nationale, du projet de loi de cohésion sociale.Pour la Fédération nationale des associations d'accueil et de réadaptation sociale (FNARS) (2), « de nouveaux progrès vont être possibles » dans l'accès à l'emploi et au logement, la prévention des expulsions, l'assurance maladie pour tous et le droit à l'insertion des jeunes. Mais le programme présenté par Martine Aubry « doit encore être amélioré pour que l'action soit véritablement multidimensionnelle et globale ». Ainsi l'organisation souhaite-t-elle, notamment, l'indexation…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques