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Ces « incasables » qui nous dérangent

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Ils épuisent les éducateurs, usent la tolérance des établissements, insupportent leurs parents. Pire :aujourd'hui la violence de ces jeunes dits « très difficiles » serait sans critères, sans but. C'est à n'y rien comprendre pour des adultes tentés alors de se protéger contre « les barbares » .
Le scénario est toujours le même, et ce, depuis le début du XIXe siècle. Françoise Tétard, historienne, chercheur au CNRS, le connaît bien. « Il y a, note-t-elle, un aspect circulaire du discours et des attitudes face aux délinquants juvéniles, à l'enfance dite coupable. D'abord : un contexte événementiel relayé par la presse, par les romans aussi, et qui en font un sujet fascinant et effrayant. Ensuite, une annonce politique, un discours d'affichage. Enfin, une grande discrétion de l'action, hier comme aujourd'hui. » Pour ceux que l'on nommait naguère les « pervers » ou les « pupilles vicieux » et bientôt les « inéducables », on crée des quartiers séparés dans les prisons, puis des prisons particulières - dont la tristement célèbre Petite-Roquette - et enfin les colonies pénitentiaires en milieu rural. Mais même la naissance…
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