Un tour d'horizon des mutations des professions sociales
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
Echanges santé-social, la revue trimestrielle du ministère de l'Emploi et de la Solidarité, consacre son dernier numéro aux changements qui affectent les professions du social (1). Une « nébuleuse » aux contours aujourd'hui difficiles à cerner. Car si le nombre de travailleurs sociaux continue d'augmenter (581 000 en exercice en 1992 et environ 749 300 au début 1995 ) (2), l'identité professionnelle se recompose. Exit, selon Jean-Noël Chopart, sociologue, chargé de mission et pilote du programme de recherche sur l'intervention sociale à la Mire, la vision en termes de « noyau dur » (professions certifiées) autour duquel graviterait une « périphérie » de petits métiers (3). Le changement est bien plus profond. Avec la multiplication des professions sociales les moins qualifiées (les aides médico-psychologiques et les assistantes maternelles ont connu les plus fortes hausses d'effectifs depuis 1990) et le développement d'emplois exigeant de nouvelles compétences (ingénierie sociale, développement local), on assisterait à « une hiérarchisation » du secteur. La revue se fait également l'écho d'une série d'interrogations concernant notamment les statuts et les problèmes de mobilité…
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