Publié le : Dernière Mise à jour : 27.09.2017Lecture : 2 min.
Au-delà des actuels dispositifs de protection sociale, « il faut que puissent être prises en compte les situations qui ne peuvent trouver de solution par des mesures "d'automaticité" qui agissent sans discernement, ni par des dispositifs pilotés à distance, ni par des remèdes occasionnels. [...] C'est ce rôle noble que pourrait assumer cette forme de solidarité mise en œuvre à ce niveau de proximité qu'est la commune. » Telle est la conclusion que l'Union nationale des centres communaux d'action sociale (UNCCASF) tire de la vaste enquête qu'elle vient de réaliser, auprès de ses adhérents, sur l'aide sociale facultative (1).Cette étude part du constat qu'en dépit de l'existence des minima sociaux, les CCAS sont de plus en plus sollicités par des foyers en difficulté. D'où le souhait de l'UNCCASF de savoir quelles aides délivrent les centres communaux, pour quel montant et à destination de quel public. Ainsi, il apparaît qu'en 1995, l'ensemble des prestations servies par les CCAS se montait, selon une estimation moyenne, à 883 millions de francs. Pour l'essentiel, cette somme était consacrée aux prestations non remboursables, c'est-à-dire aux divers secours versés en espèces, en nature…
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