Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 8 min.
Reconstruction partielle du système d'indemnisation du chômage et harmonisation, sans fusion, des minima sociaux. Tels sont les deux grands axes autour desquels s'articulent les propositions présentées par Marie-Thérèse Join-Lambert, inspecteur général des affaires sociales, dans le rapport (1) dont l'avait chargée Lionel Jospin, le 9 janvier, à la suite du mouvement organisé, lors des fêtes de fin d'année, par les associations de chômeurs et certains syndicats (2). Bouclé en un temps record, ce document exclut l'instauration d'un RMI-jeunes tout en proposant la revalorisation de l'ASS et de l'allocation d'insertion et, surtout, une hausse du RMI.
Même si le Fonds d'urgence sociale (créé par le gouvernement début janvier afin de répondre aux situations les plus dramatiques que connaissent les chômeurs) (3) est « porteur d'évolutions positives, notamment quant à la disponibilité affichée par les acteurs locaux pour travailler ensemble », cette réponse ne peut venir « qu'en complément de mesures structurelles auxquelles elle ne saurait se substituer », indique…
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