Le développement de la précarité pourrait provoquer une dégradation de la santé des plus défavorisés
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
Le Haut Comité de la santé publique a rendu public, le 20 février, un rapport réalisé par un groupe de travail présidé par le docteur Jean-Daniel Rainhorn et consacré à la progression de la précarité et à ses conséquences sur la santé (1). Ce document, préalablement remis à Martine Aubry et à Bernard Kouchner, doit, selon le ministère de l'Emploi et de la Solidarité, « contribuer à la préparation du programme de prévention et de lutte contre les exclusions », qui sera présenté au conseil des ministres du 4 mars prochain.Le phénomène de précarisation est devenu aujourd'hui massif puisque, estime le comité, il touche 20 à 25 % de la population totale vivant en France, soit de 12 à 15 millions de personnes. Et la progression de cette précarité est « susceptible, à moyen terme, de provoquer une réelle dégradation de la santé des couches sociales les plus défavorisées [ particulièrement les jeunes ] et au-delà celle de la population tout entière ». En effet, souligne le rapport, l'augmentation de l'espérance de vie qu'ont connue les Français s'explique beaucoup plus par l'amélioration des conditions socio-économiques que par les progrès de la science médicale. Et d'ajouter, que « les…
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