Dans quelle mesure l'Europe peut-elle redonner du souffle aux réponses éducatives à l'égard des adolescents difficiles ? Alors que s'achèvent les « Premières rencontres européennes de l'insertion sociale et professionnelle des jeunes soumis à une décision de justice » (1), réponse avec Jean-Louis Cabrespines, chargé de mission à la direction de la protection judiciaire de la jeunesse.
ASH : Comment la PJJ en est-elle venue à s'intéresser à l'Europe ? J.-L.C. : Depuis sa naissance, la PJJ a toujours mis en place des actions de formation professionnelle pour les jeunes. Mais, en raison de l'évolution des publics, elle est de plus en plus obligée d'appliquer des méthodes nouvelles et de faire de l'innovation pédagogique. C'est ainsi que depuis 1986, elle s'est ouverte à l'Europe et s'intéresse aux programmes cofinancés par l'Union européenne (2) : nous comptons aujourd'hui une cinquantaine d'échanges européens et une trentaine d'actions de solidarité internationale. Petit à petit, nous avons développé tout un réseau avec l'Espagne, l'Irlande, l'Allemagne et l'Italie. Par exemple, dans le cadre d'accords…
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