Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 7 min.
En Seine-Saint-Denis, le centre de formation de Vie libre reçoit des allocataires du RMI alcooliques. Objectif : les aider à devenir abstinents puis à se réinsérer peu à peu dans le tissu économique.
Toutes les personnes qui poussent la porte du centre de formation RMI 93 (1) ont d'abord affaire à son responsable, André Joncqueur. Celui-ci n'hésite pas, au cours de ce premier entretien, à tutoyer ses interlocuteurs et à leur dire que lui aussi a connu la rue, la galère et l'alcool. Rien à voir avec cette distance dont parlent souvent, et à juste titre, les travailleurs sociaux. D'ailleurs, André Joncqueur se définit plutôt comme un acteur social : « Ici, viennent des hommes et des femmes, âgés pour la plupart de 30 à 40 ans, qui tous ont un problème avec l'alcool. Ils nous sont adressés par une assistante sociale, le référent RMI de l'ANPE, ou encore par le mouvement Vie libre. Ils ont déjà raconté leur parcours à une multitude de personnes. Et cela, je sais ce que ça signifie. Lorsqu'ils arrivent ici, ils ont seulement envie de dire :'Je m'appelle Untel et j'en ai marre. " » Prendre conscience de sa dépendance Issu lui-même de Vie…
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