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Faut-il avoir peur de l'humanitaire ?

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Depuis plusieurs années, l'intervention humanitaire cohabite avec l'action sociale, dans le champ de l'exclusion (1). Quelles sont les frontières entre l'une et l'autre ? Peuvent-elles, ou doivent-elles, s'articuler ? Chez les travailleurs sociaux, les avis sont partagés.
Pour les professionnels de l'action sociale, l'intervention humanitaire, qui s'est considérablement développée en France ces dernières années en direction des plus démunis, représente, à la fois, une tentation et un repoussoir. Une tentation parce que les méthodes des associations humanitaires - rapidité, efficacité immédiate, visibilité de l'action, engagement individuel - peuvent séduire des travailleurs sociaux en quête de nouvelles réponses face à l'exclusion. Alors même qu'on reproche souvent à ces derniers de ne pas être suffisamment réactifs. Mais l'humanitaire fait aussi figure de repoussoir dans la mesure où, sous couvert d'une certaine modernité, il constitue, aux yeux de nombreux professionnels, une résurgence des vieilles pratiques assistantielles qui atténuent les misères les plus criantes sans véritablement remettre…
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