Insertion par l'économique : le rapport du CNIAE...
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017
C'est à une véritable « refondation » de l'insertion par l'activité économique qu'appelle le groupe de travail constitué, au sein du Conseil national de l'insertion par l'activité économique (CNIAE) (1), dans le rapport qu'il vient de remettre à Martine Aubry. Un document élaboré, en janvier, dans le cadre du volet emploi du futur projet de loi de prévention et de lutte contre les exclusions.Actuellement, 1,6 million de personnes, titulaires du RMI, de l'API, de l'ASS, de l'allocation d'insertion pour réfugiés et de l'allocation veuvage, « sont susceptibles d'entreprendre un parcours d'insertion par l'activité et l'emploi », soulignent, d'emblée, les auteurs du rapport. Sachant, rappellent-ils, que l'objectif affiché par le gouvernement est de doubler, en trois ans, les capacités de recrutement de l'insertion par l'économique. C'est-à-dire de passer de 300 000 salariés (soit environ 50 000 équivalents temps plein) à 600 000 salariés. Pour arriver à ce résultat, ils proposent de réorganiser l'ensemble du dispositif autour de quatre axes : préciser l'identité des publics concernés, mieux définir l'identité des structures, clarifier et augmenter les financements et améliorer l'organisation…
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