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Le pacte de New York et la Déclaration universelle des droits de l'Homme ne peuvent être invoqués pour prétendre à l'AAH

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Dans un arrêt du 22 janvier 1998, la Cour de cassation a débouté un ressortissant ivoirien qui réclamait l'allocation aux adultes handicapés  (AAH).Rappelons qu'en l'état actuel de la loi et de la jurisprudence, peuvent bénéficier de l'AAH : les personnes de nationalité française  les ressortissants communautaires  les ressortissants de pays ayant conclu avec la Communauté économique européenne des accords de coopération (pays du Maghreb)   (1).Les autres étrangers peuvent-ils invoquer à l'appui de leur demande d'AAH, le pacte international de New York du 19 décembre 1966 relatif aux droits civils et politiques et la Déclaration universelle des droits de l'Homme prohibant toute discrimination fondée sur la nationalité ? Non, répond la Cour de cassation pour laquelle le pacte de New York « ne saurait être interprété comme interdisant toutes les conditions de nationalité auxquelles la loi nationale subordonne l'obtention d'un droit ». Quant à la Déclaration universelle des droits de l'Homme, elle ne fait que proclamer « des objectifs généraux vers lesquels doivent tendre les Etats, [et] n'est pas créatrice de droits susceptibles d'être directement invoqués devant les juridictions nationales ».Un…
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