Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
Les associations se heurtent à un certain nombre de difficultés concernant la mise en place du plan emploi-jeunes, indique la Fonda (1), qui avait déjà formulé, en octobre, plusieurs recommandations à ce sujet (2). Evoquant, en premier lieu, les risques de surqualification des emplois-jeunes et donc, « de renforcement du sentiment d'exclusion chez les jeunes en grandes difficultés », la Fonda déplore que les préfets n'aient généralement pas mobilisé le secteur associatif, à l'exception de quelques grandes fédérations. De même, poursuit-elle, « les corps intermédiaires des services de l'Etat ou des villes n'ont pas toujours été associés à la discussion des contrats d'objectifs ». D'où, estime-t-elle, un risque de démobilisation des personnels en charge de certains dossiers, notamment le RMI ou le logement social. Quant aux salariés d'associations, comme les femmes-relais, certains « ont vu leur contrat cesser, l'Education nationale préférant embaucher des emplois-jeunes à leur place ». Autre problème : les contrats d'objectifs signés par les grandes fédérations « ont du mal à se concrétiser sur le terrain et les petites associations qui ne sont pas fédérées sont empêchées d'avoir…
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