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Prévention des risques de transmission des maladies infectieuses auprès des toxicomanes

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Dans une note d'information, destinée aux directeurs régionaux et départementaux des affaires sanitaires et sociales  (DRASS et DDASS), la direction générale de la santé  (DGS) a apporté des précisions sur l'utilisation d'eau de Javel, par les toxicomanes, afin de limiter les risques de transmission des maladies infectieuses   (VIH, hépatites B et C).

La DGS a indiqué qu'il convenait de réactualiser les messages de prévention relatifs à l'eau de Javel destinés aux usagers de drogue par voie intraveineuse. Jusqu'à présent, les messages insistaient sur la nécessité de désinfecter les seringues usagées avec de l'eau de Javel à 24°. Cependant, « la réalisation d'études scientifiques sur les conditions d'efficacité de l'eau de Javel a permis d'obtenir des résultats encourageants » et donc d'envisager l'utilisation d'eau de Javel à 12° (domestique). Toutefois, met en garde la DGS, l'utilisation de tels produits permet de « réduire efficacement, mais pas d'éliminer totalement les risques de contamination liés à la réutilisation de matériel usagé ». Le message prioritaire reste donc «  l'utilisation systématique de matériel d'injection neuf, personnel, stérile et à usage unique  ».

En outre, est-il ajouté, « la consommation de drogue par voie intraveineuse en prison [étant] un fait hautement probable même s'il ne peut être évalué », la distribution gratuite d'eau de Javel aux détenus devait être effective dès « novembre 1997 ». Etant rappelé que la circulaire du 5 décembre 1996 prévoyait que l'eau de Javel devait figurer sur la liste des « produits cantinables », pouvant être achetés par les détenus (1).

Enfin, la DGS insiste auprès des DRASS et des DDASS sur « l'importance qu'il y a à transmettre aux services médicaux ainsi qu'aux associations intervenant en milieu pénitentiaire des informations explicites sur l'utilisation de l'eau de Javel comme outil de réduction des risques  ». De même, l'ensemble des professionnels du secteur sanitaire et social doivent apporter aux détenus toutes les explications nécessaires.

(Note DGS/DS 2 n° 1502 du 21 novembre 1997, non publiée)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2006 du 17-01-97.

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