Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Le 20 janvier, le Premier ministre, Lionel Jospin, a rejeté, à l'Assemblée nationale, l'idée de relever tous les minima sociaux de 1 500 F par mois, comme le demandent les associations de chômeurs (1), en expliquant que « tout n'est pas possible, tout de suite ». Car accéder à cette revendication aurait un coût immédiat de 60 milliards et l'instauration d'un revenu minimum aux jeunes de moins de 25 ans engendrerait une dépense de 10 milliards, a-t-il précisé. Mais au-delà de ces raisons économiques, une telle augmentation pose « la question des relations entre ceux qui vivent des allocations et ceux qui sont payés au SMIC », a ajouté Lionel Jospin, mettant en garde contre le risque de « dérégler l'ensemble des rapports sociaux et des relations de travail » (2). Les collectifs MNCP, AC! et APEIS exprimaient aussitôt leur vive déception, prévenant que « le mouvement continuerait » si Lionel Jospin n'infléchissait pas sa position. Ils gardaient en effet un faible espoir que le Premier ministre, qui devait s'exprimer le 21 janvier au journal de 20 heures sur TF1, annonce, à défaut d'un relèvement de « tous » les minima sociaux, un coup de pouce au RMI et à l'allocation spécifique…
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