Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
Après un mois de mobilisation des associations de chômeurs, l'Uniopss (1) juge nécessaire de boucler au plus vite le projet de loi relatif à la lutte contre les exclusions. Faute de quoi la désespérance pourrait encore gagner du terrain chez les plus pauvres, prévient son directeur général, Hugues Feltesse.
ASH : Comment analysez-vous la colère des associations de chômeurs et les réponses du gouvernement ? H.F. : Les actions collectives menées par les associations de chômeurs entrent en consonance avec une situation que nous ne cessons de dénoncer. Nous constatons, sur le terrain, l'extrême lassitude des personnes qui fréquentent nos associations. Il y a, chez elles, une certaine désespérance de voir prises en compte leurs difficultés quotidiennes et, surtout, d'être reconnues. En ce qui concerne les mesures annoncées par le gouvernement, la réflexion qui va être engagée sur les minima sociaux nous semble absolument primordiale. Un certain nombre de travaux antérieurs ont bien montré que les montants de ces minima condamnent leurs bénéficiaires à une situation qui relève de la survie. En outre,…
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