Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 9 min.
En revendiquant la refonte des systèmes d'indemnisation et une hausse des minima sociaux, les associations de chômeurs ont contribué à relancer l'idée, maintes fois évoquée, d'un revenu minimum « garanti » ou d' « existence ». Un système, certes séduisant, mais qui n'est pas sans présenter certains inconvénients. Le point sur ce dossier complexe.
Les revendications martelées depuis un mois par les associations de chômeurs et de précaires (1) - attribution d'une prime de Noël, augmentation significative de tous les minima sociaux, refonte du système d'indemnisation, représentation des chômeurs au sein des organismes sociaux - posent un douloureux problème à la collectivité. Difficile, en effet, de ne pas entendre les protestations de ceux qui paient la crise de l'emploi au prix fort. Pourtant, comment leur accorder pleinement satisfaction sans poser, de fait, les bases d'un « statut » du chômeur qui les rejetterait définitivement dans l'ornière ?D'où les tensions qui apparaissent, aujourd'hui, en pleine lumière et qui divisent le monde politique et syndical. D'un côté, le gouvernement table, en priorité, sur la création d'emplois et…
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