La loi du 21 janvier 1995 d'orientation et de programmation relative à la sécurité a organisé une procédure de recherche des personnes disparues (1). Laquelle est destinée à retrouver les mineurs ou majeurs protégés et les majeurs dont les services de police et de gendarmerie estiment que la disparition présente « un caractère inquiétant ou suspect, eu égard aux circonstances, à l'âge ou à l'état de santé » de l'intéressé. Une circulaire du ministère de l'Intérieur précise cette procédure qui « doit permettre de répondre à l'attente douloureuse des familles ou des proches et d'améliorer l'appréciation de la nature d'une disparition afin de mettre en œuvre le plus rapidement possible les moyens les mieux adaptés ».
Aux termes de la loi, toute personne déclarant la disparition d'un conjoint, concubin, descendant, ascendant, frère, sœur ou proche bénéficie du concours immédiat des services de police et de gendarmerie. La notion de proche, « très imprécise juridiquement », a été retenue pour tenir compte de certains cas de disparition de personnes vivant seules et sans aucune famille connue, souligne l'administration. Aussi devra-t-e
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