Mouvement des chômeurs : le secteur s'étonne d'un nouvel échelon d'urgence
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.09.2017Lecture : 4 min.
Déception et détermination, tels étaient les sentiments des associations de chômeurs après l'annonce, le 9 janvier, des décisions gouvernementales par Lionel Jospin. Et même la décision de mettre à la disposition immédiate des préfets une enveloppe de 320 millions de francs sur le milliard de francs débloqué pour l'urgence sociale n'aura pas réussi à calmer les esprits (1). C'est ainsi qu'ils ont été des milliers à défiler, le 13 janvier, à Paris et en province, réclamant en particulier une revalorisation immédiate de 1 500 F des minima sociaux et une allocation pour les jeunes de moins de 25 ans. Et que, face à la fermeté du gouvernement, ils restent déterminés à poursuivre leur mouvement, appelant notamment à une manifestation nationale, samedi 17 janvier. Pas question, en effet, pour Lionel Jospin, de céder aux pressions de la rue et d'infléchir les choix du gouvernement. La politique de celui-ci « procède d'une action volontariste pour l'emploi » a-t-il insisté, citant entre autres la création des emplois-jeunes et la réduction de la durée du travail, lors de la présentation, le 13 janvier, de ses vœux à la presse. « Changer cette politique parce qu'un certain nombre de services…
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