Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
En Ile-de-France, la profession d'animateur ressemble beaucoup au fameux tonneau des Danaïdes : elle se remplit d'un côté mais se vide, en même temps, de l'autre. C'est l'un des principaux enseignements de l'étude prospective régionale sur les emplois de l'animation, que vient de publier la direction régionale et départementale de la jeunesse et des sports Paris-Ile-de-France (1).En région parisienne, le secteur de l'animation concentre, à lui seul, près du quart de l'effectif national des professionnels de l'animation (2). On estime ainsi à 40 000 le nombre des animateurs en situation d'emploi, dont 30 000 animateurs socio-culturels et 10 000 animateurs sportifs (3). Sachant que les deux tiers des emplois socio-culturels de la fonction publique territoriale sont concentrés à Paris et dans les départements limitrophes. Un phénomène qui, selon les chercheurs, s'explique, sans doute, par « la municipalisation très prononcée » des activités socio-culturelles, notamment des centres de loisirs sans hébergement.Il est vrai que depuis 15 ans, la création nette d'emplois dans ce secteur a représenté, au niveau régional, 1 000 postes d'animateurs par an, dont 60 % dans le domaine sportif et…
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