Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 7 min.
C'est parce qu'elle est le symptôme de graves dysfonctionnements sociaux et le miroir d'une société « sur pilote automatique » que la violence des plus jeunes ne peut recevoir exclusivement une réponse répressive. Ni anges, ni démons, les enfants dangereux sont aussi en danger...
Entre sentiments confus renvoyés par « l'opinion publique », faits divers terribles relayés par certains médias, vécu de terrain des animateurs de quartiers et des éducateurs, et quelques chiffres vite contestés, émerge le phénomène d'une délinquance juvénile qui ne serait pas seulement croissante mais aussi plus précoce. Les passages à l'acte violents seraient donc de plus en plus souvent le fait non plus de jeunes ou d'adolescents mais bien d'enfants de 9 à 13 ans. L'enfance serait ainsi devenue « maltraitante » selon l'expression volontairement provocatrice des responsables du CCAS de Clichy-la-Garenne, organisateurs des rencontres de l'action sociale (1). Engagées sur tous les fronts du social et sous pression directe des thématiques sécuritaires, les collectivités locales sont tout autant concernées et démunies que la protection judiciaire de la jeunesse…
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