« Il y a encore beaucoup à faire pour que se perdent les mauvaises habitudes de silence », déplore Jean-Michel Sagnier, président de l'association Sophie (2) qui s'était constituée, en mai 1995, après la mort de Sophie Ade, éducatrice stagiaire à l'IRTS de Canteleu. D'où son « coup de gueule » à destination des professionnels. « Oui, j'ai envie d'interpeller les travailleurs sociaux. Oui, j'en ai assez de ce silence assourdissant qui entoure les conditions d'exercice de leur profession », s'enflamme-t-il. Oui, je veux que l'on sache ce que, chaque jour, vous subissez en vous chargeant des misères de la société. Oui, je veux que l'on sache…
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