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Violences : du « coup de gueule » à l'action

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On n'assassine pas des travailleurs sociaux tous les jours. Heureusement. Mais, comme les enseignants ou les chauffeurs de bus, ceux-ci sont confrontés à une violence larvée, quotidienne et usante (1). Or, sur cette question, force est de constater le silence des pouvoirs publics et, souvent, des professionnels eux-mêmes. Deux ans après le meurtre d'Isabelle Villez, dans le Nord, et le décès de Sophie Ade, en Seine-Maritime, où en est-on ?

« Il y a encore beaucoup à faire pour que se perdent les mauvaises habitudes de silence », déplore Jean-Michel Sagnier, président de l'association Sophie (2) qui s'était constituée, en mai 1995, après la mort de Sophie Ade, éducatrice stagiaire à l'IRTS de Canteleu. D'où son « coup de gueule » à destination des professionnels. « Oui, j'ai envie d'interpeller les travailleurs sociaux. Oui, j'en ai assez de ce silence assourdissant qui entoure les conditions d'exercice de leur profession », s'enflamme-t-il. Oui, je veux que l'on sache ce que, chaque jour, vous subissez en vous chargeant des misères de la société. Oui, je veux que l'on sache…
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