Conserver un lien affectif, développer un sentiment d'utilité, faciliter les relations sociales... La présence d'un animal familier en maison de retraite peut réellement avoir des effets bénéfiques sur le bien-être psychique et physiologique des personnes âgées. C'est le message que tentent de faire passer, depuis plusieurs années, auprès des responsables d'institutions, l'Association française d'information et de recherche sur l'animal de compagnie (Afirac) et celle des directeurs d'établissements d'hébergement pour personnes âgées (Adehpa). Non sans difficulté, en raison des nombreuses réticences (hygiène, nuisances, surcroît de travail...) que suscite un tel projet. S'appuyant sur plusieurs travaux de recherche, cet ouvrage, initié par les deux organisations, met en évidence les bénéfices thérapeu tiques liés à la possession d'un animal familier. Et à partir de là, il examine très concrètement les modalités permettant d'envisager l'accueil d'un tel compagnon dans le cadre du projet d'établissement. Il s'intéresse notamment aux questions relatives au choix de l'animal collectif, à son intégration dans le respect des règles de la communauté, aux difficultés entraînées par son décès…
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