Repérer « les facteurs de risque » de maltraitance aux personnes âgées
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Publié le : Dernière Mise à jour : 16.09.2017
« Informer, rompre le silence et combattre l'ignorance autour de la maltraitance aux personnes âgées. » C'est ce message qu'entendait, à nouveau, faire passer Françoise Busby, coordinatrice d'Alma (Allô-maltraitance des personnes âgées) (1), le 27 novembre, en commentant son mémoire portant sur l'évaluation de l'expérience lancée en février 1995 à l'initiative du professeur Hugonot (2). Depuis cette date et jusqu'à mai 1997, les permanences téléphoniques, mises en place dans plusieurs villes de France (3), ont ainsi reçu 2 819 appels de personnes âgées victimes de maltraitance ou de leur entourage. Et 1 244 dossiers, nécessitant un suivi particulier, ont été ouverts. Origine des appels ?27,55 % proviennent des villes où se situent les antennes 22,5 % de leur département et 49,95 % d'autres départements. Des chiffres qui traduisent bien la réalité d'un phénomène encore entouré de nombreux non-dits. Et cela, même si, depuis 1996, l'évaluation relève l '« augmentation importante des appels de professionnels et d'administrations désireux de se renseigner sur les formes de maltraitance, leur traitement et surtout leur prévention, dans le cadre de cours ou d'ateliers de réflexion ».…
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