Les emplois-jeunes interrogent les professions sociales
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 3 min.
Le dispositif « emploi-jeunes » (1) « pourrait entraîner des dérapages sur le plan statutaire », s'inquiète l'Association nationale des cadres communaux d'action sociale (Anccas) (2), qui réagit, après d'autres organisations (3), au programme actuellement mis en œuvre par le gouvernement. En effet, estime-t-elle, « les métiers évoqués ici ou là montrent à quel point il y a ressemblance avec ceux existant déjà dans le statut de la fonction publique territoriale », notamment les professions sociales. D'où, selon elle, le risque « de voir confier ces métiers de demain à des jeunes en général sans expérience, que l'on va basculer sur des secteurs sensibles auprès de population en grande difficulté ou auprès de jeunes enfants ». Aussi l'Anccas appelle-t-elle les employeurs, en particulier les communes, à faire preuve de prudence afin de ne pas créer « une fonction publique territoriale à deux vitesses » .De son côté, Hélène Lienhardt, conseillère régionale d'Ile-de-France (4), réagissant à la tribune libre de Christine Garcette, présidente de l'ANAS (5), retient de celle-ci deux « idées essentielles » :la non-substitution de ces emplois au travail social et l'obligation de respecter…
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