PJJ et « structures closes » : nouvelles réactions
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Après d'autres organisations (1), le Syndicat de la protection judiciaire de la jeunesse-Fédération de l'éducation nationale (SPJJ-FEN-UNSA) (2) réagit, à son tour, aux propos tenus par Jean-Pierre Chevènement lors du colloque de Villepinte : « Des villes sûres pour des citoyens libres » (3). Refusant toute remise en cause du « principe d'éducation qui fonde l'ordonnance de 1945 », le syndicat estime que ce texte permet déjà « une réponse adaptée à chaque infraction commise par un mineur » ainsi qu'un traitement en temps réel « à condition de ne pas sombrer dans la précipitation ». En outre, la législation actuelle « n'assure pas, comme il est dit parfois, l'impunité des mineurs », s'agace-t-il, rappelant que 3 271 d'entre eux ont été incarcérés en 1996. Soit, précise-t-il, 1 000 de plus qu'en 1993. Par ailleurs, le SPJJ-FEN rejette toute idée de création de centres fermés au sein de la PJJ. « Les dernières structures de ce type ont été abandonnées [...] à la fin des années 1970 et il n'est pas question d'y revenir car elles ont échoué », considère-t-il, reconnaissant, toutefois, que la prise en charge d'un petit nombre de jeunes « s'avère extrêmement difficile et commande d'innover…
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