Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Alain Feretti (1), chargé de mission à l'Association des collectifs enfants-parents-professionnels (ACEPP), apporte sa pierre dans le débat qui fait rage depuis l'annonce des mesures concernant la politique familiale (baisse de moitié du montant de l'allocation de garde d'enfant à domicile et des réductions d'impôts pour les emplois familiaux, à laquelle s'ajoute la mise sous condition de ressources des allocations familiales) (2). « Nous trouvons anormal que pour le même enfant de moins de 3 ans, la CNAF et le budget de l'Etat puissent consacrer 15 400 F par an pour une crèche parentale 20 500 F si l'enfant est en crèche collective 54 428 F s'il est gardé par une assistante maternelle et 80 200 F par du personnel de maison », s'indigne Alain Feretti. Lequel déplore que « les choix des parents soient guidés par des calculs financiers et des aides inégalitaires ». Choqué par le débat médiatique autour de la catégorie « moyenne-supérieure » et par l'attitude de « certains lobbies qui se font l'écho des ménages qui gagnent plus de 32 000 F par mois », le chargé de mission souhaite que le débat se recadre sur « tous les gens de catégorie “basse-très inférieure” » et plaide en…
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