Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
Organisé le 18 octobre, à Paris, par l'Unapei (1), le « Rendez-vous de la dignité » a été assidûment fréquenté par les hauts responsables politiques du pays. Jacques Chirac, Lionel Jospin, Martine Aubry, Bernard Kouchner et Catherine Trautmann se sont ainsi succédé sur la pelouse de Saint-Cloud où se pressaient plusieurs milliers de personnes handicapées mentales et leurs familles. Une présence de l'Etat au plus haut niveau dont se sont évidemment réjouis les responsables de l'Unapei. « C'est un grand jour. Les politiques semblent enfin s'intéresser au sort des handicapés mentaux », s'est exclamé l'un d'eux. Reste, qu'au-delà de cette présence symbolique de l'exécutif, ce « rendez-vous » n'aura été l'occasion d'aucune annonce concrète de la part des pouvoirs publics. En charge du dossier du handicap, Martine Aubry a néanmoins souhaité « répondre aux attentes dans une perspective de politique pluriannuelle ». Et elle a proposé que son plan emploi-jeunes « bénéficie en priorité aux handicapés de moins de 30 ans ». Cette relative retenue ministérielle n'aura cependant pas terni la satisfaction de l'Unapei pour qui il s'agissait, d'abord, de sensibiliser le grand public en vue d'améliorer…
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