Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 1 min.
Une enquête, rendue publique le 14 octobre par l'Union nationale des fédérations d'organismes HLM (Unfohlm) (1), révèle l'inquiétante précarisation des locataires de son parc social. Plus d'un ménage sur dix compte ainsi un titulaire d'un minimum social, notamment du RMI, précise l'étude soulignant également la forte proportion de chômeurs, de salariés en contrats à durée déterminée... Par ailleurs, une famille sur sept est monoparentale et une personne sur trois a moins de 18 ans. Globalement, un ménage sur deux a des revenus inférieurs à 5 040 F par mois et un sur six perçoit moins de 1 700 F par mois (2). « Le patrimoine HLM dans son ensemble joue un rôle social très affirmé », déclarent donc les auteurs. Une fonction d'ailleurs qui tend à s'accentuer puisque les ressources des personnes qui ont emménagé au cours des trois dernières années sont nettement inférieures à celles des autres locataires. Il n'en demeure pas moins que 18 % des ménages ont des revenus supérieurs aux plafonds et parmi eux 5 %dépassent même le seuil d'application obligatoire du supplément de loyer. S'expliquant par des modifications de ressources, familiales ou par certaines dérogations existantes,…
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