Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Face à l'alourdissement des situations, l'intervention tutélaire exige, de plus en plus, une qualification forte en travail social, défend le cabinet FORS dans l'enquête qu'il présente aujourd'hui aux journées de l'UNAF (1).
Alors que bon nombre de délégués à la tutelle s'inquiètent de la dégradation de l'exercice de la profession, l'enquête menée par le cabinet FORS à la demande du ministère des Affaires sociales (2) tente de clarifier un secteur complexe et en pleine évolution. Et surtout, tirant le signal d'alarme sur les risques de déqualification de la fonction en raison de la surcharge des services, elle insiste au contraire sur les nécessaires compétences en travail social. Ne serait-ce que parce que le recours accru à la tutelle comme réponse sociale oblige les pratiques à accorder une place grandissante à l'accompagnement de la personne. De fait, devenu « quasi incontournable » dans le cadre des tutelles aux prestations sociales familiales, celui-ci gagne aussi du terrain dans le domaine des tutelles d'Etat aux majeurs protégés. A tel point, s'interrogent les auteurs, que l'on peut se demander…
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