Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
En 1996, 52 000 personnes ont bénéficié d'un départ en préretraite au titre de l'allocation de remplacement pour l'emploi (ARPE). Ce qui représente « une forte montée en charge » pour une allocation mise en place par les partenaires sociaux en septembre 1995, indique une étude du ministère de l'Emploi et de la Solidarité (1). Ainsi, l'ARPE a-t-elle d'ores et déjà dépassé les dispositifs publics : allocation spéciale du fonds national de l'emploi (ASFNE) et préretraite progressive. Lesquels, « en relatif retrait », n'ont concerné, sur la même période, que 45 300 personnes (2).Créée par les partenaires sociaux dans le cadre de l'Unedic, l'ARPE permet aux salariés volontaires remplissant certaines conditions d'âge et de durée de cotisation à l'assurance vieillesse (3) de mettre fin à leur activité professionnelle tout en percevant un revenu de remplacement égal à 65 % du salaire antérieur de référence. Et ceci jusqu'à la liquidation de leurs pensions de retraite. Principal intérêt de cette mesure : l'employeur s'engage à compenser le départ du salarié par une ou plusieurs embauches. Près de 55 000 personnes ont déjà bénéficié de ce système de départ anticipé qui a été reconduit en…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques