Les associations intermédiaires sont de plus en plus un lieu durable d'activité pour les salariés qu'elles embauchent
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Près d'une personne sur deux est toujours présente au sein de l'association intermédiaire un an après son embauche (une sur trois y est depuis un an et demi), selon une enquête de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) relative au devenir des salariés des associations intermédiaires (AI). Il s'agit d'une population nettement plus féminine, plus âgée, et moins formée que la moyenne des salariés des AI. De plus, près d'un tiers ont un autre emploi après un an dont la moitié sont à temps partiel. Les postes occupés sont à 30 % en CDI, à 30 %en CDD et à 40 % en contrats aidés. Pour cette catégorie, les CDI concernent à 58 % des hommes. Enfin, presque un quart sont sans emploi.L'enquête révèle que, dans l'ensemble, les salariés des associations intermédiaires sont le plus souvent des femmes (60 %), sont relativement jeunes (41 % ont moins de 30 ans et les 2/3 moins de 40 ans) et d'un niveau de formation peu élevé (33 % ont une formation de niveau VI, c'est-à-dire égal à la 6e, 5e et 4e des collèges, ou ont suivi une formation préprofessionnelle d'un an). Avant leur entrée dans une association intermédiaire, 75 % des salariés étaient au chômage…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques