Le refus de délivrance d'un visa peut constituer une atteinte disproportionnée au respect de la vie familiale
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Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2017Lecture : 1 min.
Dans un arrêt du 4 juillet 1997, le Conseil d'Etat considère que le ministère des Affaires étrangères n'est pas fondé, en l'espèce, à refuser la délivrance d'un visa consulaire à un ressortissant algérien souhaitant se rendre en France dans le cadre du regroupement familial. En effet, la venue de M. Bourezak, souhaitant rejoindre son épouse, titulaire d'un certificat de résidence de dix ans, ne portait pas atteinte à l'ordre public. Ainsi, précise le Conseil d'Etat, « au regard des liens familiaux dont pouvaient justifier les requérants, la décision [de refus de délivrance du visa du 22 décembre 1993 par le ministre] a porté une atteinte disproportionnée au respect de leur vie familiale et a méconnu les stipulations de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales ».Le Conseil d'Etat a, de plus, enjoint au consul de délivrer un visa à M. Bourezak dans un délai d'un mois, sans toutefois l'assortir d'une astreinte.Rappelons que les refus de délivrance de visa aux candidats au regroupement familial ont retenu l'attention de Patrick Weil qui, dans son rapport sur l'immigration (1), propose que la décision des autorités consulaires soit obligatoirement…
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