Recevoir la newsletter

Le refus de délivrance d'un visa peut constituer une atteinte disproportionnée au respect de la vie familiale

Article réservé aux abonnés

Dans un arrêt du 4 juillet 1997, le Conseil d'Etat considère que le ministère des Affaires étrangères n'est pas fondé, en l'espèce, à refuser la délivrance d'un visa consulaire à un ressortissant algérien souhaitant se rendre en France dans le cadre du regroupement familial. En effet, la venue de M. Bourezak, souhaitant rejoindre son épouse, titulaire d'un certificat de résidence de dix ans, ne portait pas atteinte à l'ordre public. Ainsi, précise le Conseil d'Etat, « au regard des liens familiaux dont pouvaient justifier les requérants, la décision [de refus de délivrance du visa du 22 décembre 1993 par le ministre] a porté une atteinte disproportionnée au respect de leur vie familiale et a méconnu les stipulations de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales  ».Le Conseil d'Etat a, de plus, enjoint au consul de délivrer un visa à M. Bourezak dans un délai d'un mois, sans toutefois l'assortir d'une astreinte.Rappelons que les refus de délivrance de visa aux candidats au regroupement familial ont retenu l'attention de Patrick Weil qui, dans son rapport sur l'immigration (1), propose que la décision des autorités consulaires soit obligatoirement…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur