Recevoir la newsletter

Le CES ne peut être rompu qu'en cas de faute grave ou de force majeure

Article réservé aux abonnés

Dans un arrêt du 20 mai 1997, la Cour de cassation, rappelant que le contrat emploi-solidarité  (CES) est un contrat de droit privé à durée déterminée  (CDD)   (1), en conclut « qu'un tel contrat [...] ne peut, sauf accord des parties, être rompu avant l'échéance de son terme qu'en cas de faute grave ou de force majeure  ». La Cour fait donc une stricte application des dispositions légales relatives à la rupture d'un contrat à durée déterminée.En l'espèce, Mme Logeais, engagée par un centre social en qualité d'animatrice d'un atelier de céramique, dans le cadre d'un CES, avait été licenciée en raison d'une absence non justifiée par un certificat médical. Le conseil des prud'hommes, considérant que son absence présentait un « caractère délibéré et réitéré », avait donné gain de cause à l'employeur, affirmant qu'il s'agissait bien d'une cause réelle et sérieuse de licenciement. Dans son arrêt, la Cour de cassation annule logiquement le jugement, considérant qu'une cause réelle et sérieuse ne saurait suffire à fonder la rupture d'un CES, contrairement à la faute grave ou la force majeure.Rappelons que la faute est qualifiée de grave si elle est d'une importance telle qu'elle rend impossible…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur