L'hérédité sociale pèse toujours sur le devenir des individus
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
L'hérédité sociale pèse toujours lourdement sur les destinées individuelles. A diplôme donné, nous avons tous une nette tendance à reproduire la situation sociale de nos parents. En outre, l'expansion scolaire actuelle ne s'accompagne pas d'une réduction notable de l'inégalité des chances. Telles sont les principales conclusions de l'étude « Mobilité sociale : la part de l'hérédité et de la formation », publiée par l'INSEE (1).A l'origine de cette recherche, une question posée par Dominique Goux et Eric Maurin, tous deux chercheurs à l'INSEE : « La France contemporaine s'est-elle rapprochée ou éloignée de l'idéal démocratique d'égalité des chances au cours des 25 dernières années ? » Pour y répondre, il se sont d'abord intéressés à l'impact de l'origine sociale sur les parcours individuels, au-delà du filtre initial que représente la scolarité. Premier constat : chacun a tendance à rester dans son milieu d'origine. Ainsi, à diplôme égal, quels que soient la génération et le moment de la carrière observés, la probabilité que le fils d'ouvrier et l'enfant de non-salarié (patron, artisan ou commerçant) suivent la même voie que leurs parents est pratiquement toujours quatre fois plus…
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