« CACHER, NIER, CONTRÔLER, RÉPRIMER Les pratiques sécuritaires comme politique de jeunesse »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 4 min.
Après les arrêtés anti-mendicité l'an dernier, ce sont les couvre-feux pour les moins de 12 ou 13 ans qui ont fleuri cet été dans certaines municipalités. A ces mesures qu'il juge « sécuritaires » , François Chobeaux répond « politique sociale et éducative » .
« Le printemps avait efficacement commencé avec des arrêtés municipaux interdisant aux jeunes de se réunir le soir, afin de ménager la tranquillité des riverains de quelques petites villes bien calmes. » « L'été a suivi tout aussi efficacement quand quelques maires se sont forgé une célébrité aussi éphémère que contestable en inventant les arrêtés municipaux anti-mômes. Malheur aux moins de 12 ans surpris hors de chez leurs parents en fin de soirée, et honte à ces parents bien évidemment démissionnaires ! C'est qu'il est beaucoup plus facile, et démagogiquement rentable, de cacher ce que l'on ne veut pas gérer plutôt que de mettre en place de véritables politiques locales d'intervention sociale et éducative auprès d'enfants et d'adolescents : embauche de professionnels d'animation, programmes d'animation d'été, accompagnement des familles en difficulté... Quant…
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