Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 2 min.
Se voulant constructive, l'Union nationale des associations familiales (UNAF) (1), qui refuse catégoriquement que l'on place les allocations familiales sous condition de ressources comme le gouvernement l'envisage, a présenté, le 17 juillet, une contre-proposition. Elle accepte ainsi de discuter sur le niveau du plafond du quotient familial, et ce à condition que les économies réalisées soient reversées à la branche famille . Mais, avertit son président Hubert Brin, ce sera du « donnant/donnant, il n'est pas question que nous cédions sur le principe ». En effet, explique-t-il, en réponse à Martine Aubry qui place le projet gouvernemental sous le signe de la solidarité, « il ne faut pas confondre la politique familiale et la politique sociale ». « Et l'UNAF n'a pas de leçon à recevoir en matière de solidarité », s'irrite-t-il. D'autant que rien ne prouve que les sommes dégagées seront bien affectées aux familles les plus démunies. Le déficit de 10 milliards de la branche famille, en 1997, lui donnant « plutôt le sentiment » du contraire. En outre, prévient-il, si l'on accepte aujourd'hui de placer le curseur à 25 000 F, on prend le risque de le voir abaisser de façon importante…
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