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Sessad : l'Education nationale joue aussi le jeu

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L'article des ASH consacré aux Sessad (1) dans lequel la journaliste estimait que l'Education nationale « ne joue pas toujours le jeu » de l'intégration scolaire des enfants handicapés « est d'autant plus mal venu qu'il y a, à l'heure actuelle, une volonté politique manifeste de la part de l'Education nationale de participer à la prise en charge des enfants en difficulté », s'indigne Henri Perret, directeur des instituts et du Sessad Caravelle (2). « Avant même que l'autorisation de fonctionner nous soit accordée par la DRASS, nous avions déjà la garantie qu'un poste supplémentaire d'instituteur spécialisé serait affecté à notre Sessad », témoigne-t-il.

A la lecture de l'article, explique Henri Perret, « nous voyons tout de suite pourquoi le type de Sessad dont on parle ne peut pas avoir une bonne relation avec l'Education nationale. En effet, les questions que se pose le pédopsychiatre Claude Dray par rapport à la façon de'présenter" l'enfant à l'école laissent supposer qu'il'appartient" au Sessad et qu'il doit bénéficier de prestations éducatives commandées à l'école ». A Fontainebleau, poursuit le directeur, « nous sommes partis de la question posée dans le sens inverse :l'enfant, généralement très jeune, est inscrit à l'école, mais il y souffre. Et c'est l'école qui dit alors :'Nous aimerions continuer à le recevoir (même à temps partiel) mais si vous nous aidez. " »

« 'Monter un dossier ", c'est non seulement difficile mais inutile, s'il n'y a pas une demande un tant soit peu cohérente entre les parents, l'école et le Sessad.[...] Les textes sur l'intégration ne peuvent s'appliquer que s'il y a un véritable échange entre des équipes ou des personnes. Il nous arrive de demander à l'école de nous aider à réinsérer un enfant de l'IME en le prenant au Sessad, mais nous ne nous plaçons plus, l'enfant et nous, dans la même position. »

Par ailleurs, Henri Perret constate que dans le département cité en exemple dans les ASH, « les choses se présentent mal ». En effet, « s'ils lésinent sur les déplacements pour se rendre dans les écoles, s'ils ne proposent pas aux enseignants volontaires la formation et les moyens qu'il leur faut pour assurer leur collaboration, cela ne marchera évidemment pas », affirme le directeur de Caravelle qui conclut : « L'Education nationale ne peut jouer qu'un jeu possible. »

Notes

(1)  Voir ASH n° 2028 du 20-06-97.

(2)  7,  rue passage Ronsin - 77300 Fontainebleau.

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