Publié le : Dernière Mise à jour : 29.12.2017Lecture : 4 min.
« En France, on parle beaucoup plus facilement de sexualité que de troubles psychiques. On a trop longtemps considéré qu'il s'agissait de maladies honteuses. Ce que souhaite le Conseil économique et social, c'est que le regard sur la maladie mentale change et que l'on en parle comme des autres types d'affections. » C'est un vibrant appel à « lever le tabou sur la maladie mentale » qu'a lancé, le 1er juillet, le psychiatre Pierre Joly en présentant son rapport et son projet d'avis sur la « prévention et les soins des maladies mentales », au nom de la section sociale du Conseil économique et social (CES) (1). Les chiffres ? Une personne sur cinq a été, est ou sera atteinte de troubles psychiques et ce type d'affections représente plus de 15 % des dépenses d'assurance maladie. « C'est donc un problème de société qui nous concerne tous », s'enflamme-t-il, plaidant pour la définition d'une véritable politique de santé mentale dépassant le cadre du seul secteur psychiatrique. D'où, pour lui, la nécessité d'organiser un large débat impliquant non seulement l'administration et les spécialistes mais aussi les personnes en souffrance, leur famille, les associations, les élus locaux et,…
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