Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
« La cohésion sociale sera-t-elle un jour un chantier gouvernemental ? » s'interroge Georges Comte, président de l'Organisation nationale des formations au travail social (ONFTS) (1), dans un point de vue publié par Formations sociales actualités (2). En effet, poursuit-il, « l'anéantissement » du projet de loi de renforcement de la cohésion sociale « prouve à ceux qui ne l'ont pas encore compris que ce projet n'était pas une priorité gouvernementale ». Pourtant, « depuis que l'économie refoule hors de la sphère productive un pourcentage croissant de la population, le politique se doit de rechercher des solutions pour éviter la fracture et maintenir la paix sociale ». Cependant, constate le président de l'ONFTS, « il existe des tiraillements dans les plus hautes sphères sur la façon d'y parvenir ». Ainsi, l'idée de transformer les dépenses passives en dépenses actives, c'est-à-dire de remettre au travail les assistés, « était une gageure pour deux raisons au moins : l'emploi n'est pas au rendez-vous et il faudrait créer des emplois aidés [les 300 000 CIL] la partie n'était cependant pas gagnée par ces créations d'emplois ». Car, rappelle Georges Comte, « ceux qui ont été…
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